Caprice pour violon et orchestre de Louis Aubert — Wikipédia
Capricepour violon et orchestre | |
Genre | Concerto pour violon |
---|---|
Nb. de mouvements | 1 |
Musique | Louis Aubert |
Durée approximative | 8 min |
Dates de composition | 1924 |
Dédicataire | Gabriel Fauré |
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Le Caprice pour violon et orchestre est une œuvre de Louis Aubert en un seul mouvement de concert pour violon et orchestre, composée en 1924. La partition est éditée l'année suivante par les éditions Durand.
Composition
[modifier | modifier le code]Louis Aubert compose son Caprice pour violon et orchestre en 1924, ce qui « fait irrésistiblement penser au Tzigane de Ravel. La date de 1925 (éditions Durand) invite à opérer ce rapprochement, de même que l'esprit général et les références explicitement « tziganes » ou « hongroises » du discours. Une cadence semble aussi se souvenir du grand exemple d'Ysaÿe[1] ».
Présentation
[modifier | modifier le code]L'œuvre est en un seul mouvement, « dans la forme d'un Allegro précédé d'une courte introduction[2] » :
- Lento (cor anglais seul, rejoint par les cordes et le violon soliste) à
— transition à
; - Allegro à
; - Cadenza (con molto affeto) et A tempo (allegro) à
.
La durée d'exécution est d'environ huit minutes[3].
Orchestration
[modifier | modifier le code]L'orchestre comprend 2 flûtes, un hautbois et un cor anglais, 2 clarinettes en si et 2 bassons, pour les pupitres des vents. Les cuivres comptent 2 cors en Fa et 2 trompettes en Ut. La percussion se limite au seul triangle, avec la harpe et 2 timbales. Le quintette à cordes classique est composé des premiers violons, seconds violons, altos, violoncelles et contrebasses.
Postérité
[modifier | modifier le code]En 2005, le Dictionnaire de la musique dirigé par Marc Vignal mentionne que Louis Aubert « pratiqua aussi la critique musicale et fut élu à l'Institut en 1956[4] » mais ne donne le titre d'aucune de ses œuvres[5]…
Discographie
[modifier | modifier le code]- Stéphanie Moraly (violon), Romain David (piano) — Louis Aubert, Intégrale de l'œuvre pour violon et piano (Sonate pour violon et piano, Caprice, Aubade, Madrigal), Sillages..., Romances, Lutins, Trois esquisses, Azur AZC 166, Festival international Albert-Roussel, 22- (premier enregistrement mondial dans sa version pour violon et piano).
Références
[modifier | modifier le code]- Galpérine 2015, p. 4.
- Pittion 1960, p. 458.
- Galpérine 2015, p. 16.
- Vignal 2005, p. 40.
- Vignal 2005, p. 39.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Ouvrages généraux
[modifier | modifier le code]- René Dumesnil, La musique contemporaine en France, t. I, Paris, Armand Colin, , 218 p.
- Paul Pittion, La musique et son histoire : de Beethoven à nos jours, t. II, Paris, Éditions Ouvrières, , 574 p. (BNF 33137562).
- Marc Vignal, Dictionnaire de la musique, Paris, Larousse, , 1078 p. (ISBN 2-03-511001-7, lire en ligne), « Louis Aubert », p. 39-40.
Monographies
[modifier | modifier le code]- Louis Vuillemin, Louis Aubert : son œuvre, Paris, Éditions Durand, , 72 p.
Articles
[modifier | modifier le code]- Vladimir Jankélévitch, Premières et Dernières Pages : Louis Aubert, Paris, Seuil, (1re éd. 1974), 318 p. (ISBN 2-02-019943-2 et 978-2-02-019943-8), p. 290-298.
Notes discographiques
[modifier | modifier le code]- (fr + en) Alexis Galpérine et Romain David (piano), « Louis Aubert, Intégrale de l'œuvre pour violon et piano », p. 1-16, Paris, Azur (AZC 166), 2018 .
Liens externes
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- Ressource relative à la musique :