Cinéma (Louis Aubert) — Wikipédia
Cinéma | |
Genre | Ballet en un acte ou suite pour orchestre |
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Nb. de mouvements | 6 |
Musique | Louis Aubert |
Durée approximative | |
Dates de composition | 1953 |
Création | Opéra de Paris France |
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Cinéma est un ballet en un acte composé par Louis Aubert en 1953, repris comme suite pour orchestre en 1956.
Composition
[modifier | modifier le code]Louis Aubert compose Cinéma, ballet en un acte, pour l'Opéra de Paris qui en assure la création le [1].
Présentation
[modifier | modifier le code]L'œuvre est en six mouvements, présentés comme « tableaux symphoniques[1] » :
- « Douglas Fairbanks et Mary Pickford » — Moderato à
puis Marcato ( = 84) à
; - « Rudolph Valentino » — Maestoso ( = 66) à
; - « Charlot et les nymphes hollywoodiennes » — Allegretto ( = 126) à
; - « Walt Disney » — Allegro puis Allegretto giocoso à
; - « Charlot amoureux » — Andante à
; - « Valse finale » — Tempo di Walzer ( = 66) à
.
Orchestration
[modifier | modifier le code]L'orchestre comprend 2 flûtes et une petite flûte (aussi 3e flûte), 2 hautbois et un cor anglais, 2 clarinettes en Si et une clarinette basse en Si , 2 bassons et un contrebasson avec un saxophone alto, pour les pupitres des vents. Les cuivres comptent 4 cors en Fa, 3 trompettes en Ut, 3 trombones et un tuba. La percussion comprend 2 harpes, glockenspiel, célesta et xylophone, timbales, cymbales, caisse claire, triangle, crécelle, castagnettes, wood-block, tam-tam et grosse caisse. Le mouvement « Walt Disney » emploie une flûte à coulisse. Le quintette à cordes classique est composé des premiers violons, seconds violons, altos, violoncelles et contrebasses.
Analyse
[modifier | modifier le code]Par son programme, « cette suite doit être mise en parallèle avec The Seven Stars' Symphony de Charles Koechlin[1] ».
Discographie
[modifier | modifier le code]- Louis Aubert, Offrande, Cinéma, Dryade, Feuille d'images, Le Tombeau de Chateaubriand par l'Orchestre philharmonique de Rhénanie-Palatinat, sous la direction de Leif Segerstam, Naxos Patrimoine 8.550887, Philharmonie hall de Ludwigshafen, les 9 mars et 6- (premier enregistrement mondial).
Références
[modifier | modifier le code]- Fleury 1993, p. 4.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]Ouvrages généraux
[modifier | modifier le code]Articles
[modifier | modifier le code]- Vladimir Jankélévitch, Premières et Dernières Pages : Louis Aubert, Paris, Seuil, (1re éd. 1974), 318 p. (ISBN 2-02-019943-2 et 978-2-02-019943-8), p. 290-298.
Notes discographiques
[modifier | modifier le code]- (fr + en) Michel Fleury et Leif Segerstam (dir. Orchestre philharmonique de Rhénanie-Palatinat), « Louis Aubert, un aristocrate de la musique », p. 1-7, Munich, Naxos Patrimoine (8.550887), 1993 .
Liens externes
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- Ressources relatives à la musique :