Sonate pour violon et piano de Louis Aubert — Wikipédia
Sonatepour violon et piano | |
Genre | Musique de chambre |
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Nb. de mouvements | 3 |
Musique | Louis Aubert |
Durée approximative | 23 min |
Dates de composition | 1926 |
Dédicataire | Gabriel Fauré |
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La Sonate pour violon et piano est une œuvre de Louis Aubert en trois mouvements pour violon et piano, composée en 1926 et dédiée à la mémoire de son maître Gabriel Fauré. La partition est éditée l'année suivante par les éditions Durand.
Composition
[modifier | modifier le code]Louis Aubert compose sa Sonate pour violon et piano en 1926[1]. Elle est dédiée « à la mémoire de mon maître Gabriel Fauré », et est à rapprocher de la Sonate pour violon et piano no 2, op. 108 de son dédicataire[2]. Il s'agit de l'« unique contribution du compositeur à la forme classique abstraite, de larges proportions[2] ».
Présentation
[modifier | modifier le code]L'œuvre est en trois mouvements :
La durée d'exécution est d'environ vingt-trois minutes[3],[4].
Pour Edwin Evans, c'est une œuvre « bien finie [qui] comporte un mouvement lent lyrique réfléchi qui, à la lumière de la dédicace, peut être considéré comme élégiaque[5] ». Dans cet esprit, le musicographe souligne que « toute [la] sonate possède le raffinement qui caractérise Fauré et ceux qui ont partagé ses idéaux[5] ».
Postérité
[modifier | modifier le code]En 1960, l'historien de la musique Paul Pittion ne fait mention, dans son œuvre pour piano, que de l'Esquisse sur le nom de Fauré parmi ses partitions dédiées à Gabriel Fauré[6]. En 1987, Louis Aubert est absent du Guide de la musique de chambre réalisé sous la direction de François-René Tranchefort[note 1]. En 2005, le Dictionnaire de la musique dirigé par Marc Vignal mentionne que Louis Aubert « pratiqua aussi la critique musicale et fut élu à l'Institut en 1956[8] » mais ne donne le titre d'aucune de ses œuvres[9]…
Vladimir Jankélévitch, avec « la gratitude pour tant d'heures émouvantes passées dans la familiarité des Poèmes arabes et de Sillages…[10] » déclare : « N'eût-il écrit que Sillages..., les Poèmes arabes et la Sonate pour violon, Louis Aubert serait déjà l'un des plus grands musiciens français[11] ».
Discographie
[modifier | modifier le code]- Jean-Pierre Armengaud — Louis Aubert, Sillages..., Sonate pour violon et piano (avec Alessandro Fagiuoli), Habanera et Feuille d'images (pour piano à quatre mains, avec Olivier Chauzu), Grand Piano GP 648, Paris, 14- ;
- Stéphanie Moraly (violon), Romain David (piano) — Louis Aubert, Intégrale de l'œuvre pour violon et piano (Sonate pour violon et piano, Caprice, Aubade, Madrigal), Sillages..., Romances, Lutins, Trois esquisses, Azur AZC 166, Festival international Albert-Roussel, 22-.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Galpérine 2015, p. 5.
- Hugon 2015, p. 14.
- Hugon 2015, p. 3.
- Galpérine 2015, p. 16.
- Evans 1999, p. 61.
- Pittion 1960, p. 459.
- Tranchefort 1987, p. 7.
- Vignal 2005, p. 40.
- Vignal 2005, p. 39.
- Jankélévitch 1974, p. 290.
- Jankélévitch 1974, p. 298.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Ouvrages généraux
[modifier | modifier le code]- René Dumesnil, La musique contemporaine en France, t. I, Paris, Armand Colin, , 218 p.
- Edwin Evans, « Aubert, Louis (François Marie) », dans Walter Willson Cobbett (dir.), Dictionnaire encyclopédique de la musique de chambre, vol. I : A–J, Paris, Éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 803 p. (ISBN 2-221-07847-0), p. 61.
- Paul Pittion, La musique et son histoire : de Beethoven à nos jours, t. II, Paris, Éditions Ouvrières, , 574 p. (BNF 33137562).
- François-René Tranchefort, Guide de la musique de chambre, Paris, Fayard, coll. « Les Indispensables de la musique », , 996 p. (ISBN 2-2130-2403-0, OCLC 21318922, BNF 35064530)
- Marc Vignal, Dictionnaire de la musique, Paris, Larousse, , 1078 p. (ISBN 2-03-511001-7, lire en ligne), « Louis Aubert », p. 39-40.
- Émile Vuillermoz, Histoire de la musique, Paris, Fayard, coll. « Les grandes études historiques », (1re éd. 1949), 606 p. (ISBN 2-213-00859-0), « La France contemporaine », p. 495-517.
Monographies
[modifier | modifier le code]- Louis Vuillemin, Louis Aubert : son œuvre, Paris, Éditions Durand, , 72 p.
Articles
[modifier | modifier le code]- Vladimir Jankélévitch, Premières et Dernières Pages : Louis Aubert, Paris, Seuil, (1re éd. 1974), 318 p. (ISBN 2-02-019943-2 et 978-2-02-019943-8), p. 290-298.
Notes discographiques
[modifier | modifier le code]- (fr + en) Alexis Galpérine et Romain David (piano), « Louis Aubert, Intégrale de l'œuvre pour violon et piano », p. 1-16, Paris, Azur (AZC 166), 2018 .
- (fr + en) Gérald Hugon et Jean-Pierre Armengaud (piano), « Louis Aubert, Sillages, Sonate pour violon, Habanera, Feuille d'images », p. 1-17, Paris, Grand Piano (GP 648), 2015 .
Liens externes
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