Hargarten-aux-Mines — Wikipédia
Hargarten-aux-Mines | |
Église Saint-Michel. | |
Blason | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Forbach-Boulay-Moselle |
Intercommunalité | Communauté de communes Houve-Pays boulageois |
Maire Mandat | Joseph Keller 2020-2026 |
Code postal | 57550 |
Code commune | 57296 |
Démographie | |
Gentilé | Hargartois, Hargartoises |
Population municipale | 1 093 hab. (2021 ) |
Densité | 198 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 13′ 32″ nord, 6° 36′ 33″ est |
Altitude | Min. 210 m Max. 354 m |
Superficie | 5,51 km2 |
Type | Bourg rural |
Unité urbaine | Falck (banlieue) |
Aire d'attraction | Creutzwald (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bouzonville |
Législatives | Septième circonscription |
Localisation | |
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Hargarten-aux-Mines [aʁɡaʁtən o min] est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est.
Elle est localisée dans les régions naturelles du pays de Nied et du Warndt, ainsi que dans le bassin de vie de la Moselle-Est. Ses habitants sont appelés les Hargartenois[1], ils sont aussi appelés Hargartois.
Géographie
[modifier | modifier le code]Hargarten-aux-Mines est un village du nord-est de la France, situé dans le département de la Moselle. La commune compte environ 1 100 habitants.
Le village se trouve à 18 km de Saint-Avold, 36 km de Forbach et à 40 km de Metz, le chef-lieu du département.
Localisation
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau le Grossbach et le ruisseau Banngraben[Carte 1].
Gestion et qualité des eaux
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin Houiller ». Ce document de planification, dont le territoire est approximativement délimité par un triangle formé par les villes de Creutzwald, Faulquemont et Forbach, d'une superficie de 576 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[2]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le SDAGE du Bassin Rhin-Meuse[3].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 789 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 9,2 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Seingbouse », sur la commune de Seingbouse à 20 km à vol d'oiseau[6], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 731,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Hargarten-aux-Mines est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Falck[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Creutzwald, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[13]. Cette aire, qui regroupe 8 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (42,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (33,4 %), terres arables (27,9 %), zones agricoles hétérogènes (20,6 %), zones urbanisées (18 %), prairies (0,2 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
[modifier | modifier le code]- Hargarda ou Hergada en 1179, Hargarten les Faux en 1295, Hargarden en 1358, Hœrgarnten en 1560, Hargart en 1633, Hargarten aux Mines en 1793[17],[18].
- Hargarten[19] et Hargaarten en francique lorrain.
- Origine du nom « aux-Mines » : une mine de plomb fut exploitée au XVIIe siècle, supprimée en 1788, en activité de 1858 à 1900.
Sobriquets
[modifier | modifier le code]- Anciens sobriquets sur les habitants : Hargartener Laudaten (les sonneurs de cloches de Hargarten), Hargartener Ropperten (les querelleurs/bagarreurs de Hargarten)[20].
Histoire
[modifier | modifier le code]En 1661, Hargarten est un franc-alleu ainsi qu'une justice haute, moyenne et basse, dépendant du marquisat de Faulquemont[17]. Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, ce village fait partie du bailliage de Boulay puis de celui de Schambourg à partir de [17].
Au XVIIIe siècle, il y a des mines de plomb en exploitation près de Hargarten ; il s'agit des mines Saint-Jean, Saint-Jacques, Sainte-Barbe et Saint-Nicolas[17].
Sur le plan religieux, Hargarten était le siège d'une cure dépendant de l'archiprêtré de Varize[17].
Jumelage
[modifier | modifier le code]- Hargarten-aux Mines est jumelé avec Pleumartin, commune du département de la Vienne (86450), c'est une terre d'accueil lors de l'exode en 1939[21].
Politique et administration
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Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[23].
En 2021, la commune comptait 1 093 habitants[Note 5], en évolution de −3,27 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Santé
[modifier | modifier le code]L'un des cabinets médicaux du secteur se trouve à Falck avec la présence de plusieurs médecins généralistes[25].
Cultes
[modifier | modifier le code]- Le village possède une église catholique, l'église Saint-Michel. Il y a également présence d'une morgue aménagé en 1987 qui a un statut de dépositoire.
- Le monument aux morts indique la liste de noms des enfants de la commune disparus durant la Première et la Seconde Guerre mondiale[21].
Enseignement
[modifier | modifier le code]Il y a deux établissements scolaires à Hargarten-aux-Mines :
- une école maternelle publique
- une école élémentaire publique
Depuis 2010 il y a un accueil péri-scolaire au niveau de l'école maternelle.
Le collège public du secteur se trouve de la ville voisine de Falck (collège de la Grande Saule).
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Édifices civils
[modifier | modifier le code]- Vestiges gallo-romains.
Édifice religieux
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Michel XVIIIe siècle, remaniée en 1848, de style grange : Vierge nourricière en pierre polychrome XIVe siècle, saints Pierre et Paul XVIIIe siècle, deux statues de saints en bois.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D'or à la tour de gueules ouverte du champ; à la bordure de sable chargée de huit coquilles d'argent. | |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les records sont établis sur la période du au .
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Falck comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Réseau hydrographique d'Hargarten-aux-Mines » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Safiya Tizit Fischer, Je serai votre mémoire, 2014 (ISBN 9782954850207).
- « SAGE Bassin Houiller », sur gesteau.fr (consulté le ).
- « Les SDAGE des districts Rhin et Meuse (2022-2027) », sur eau-rhin-meuse.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Hargarten-aux-Mines et Seingbouse », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Seingbouse », sur la commune de Seingbouse - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Seingbouse », sur la commune de Seingbouse - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Falck », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Hargarten-aux-Mines ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Creutzwald », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Ernest de Bouteiller, Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, rédigé en 1868 sous les auspices de la Société d'archéologie et d'histoire de la Moselle, Paris, Imprimerie nationale.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- François Summa et Alain Schadd, Muselfränkische Kaart : Niedland, Gau un Griis.
- Jean-Louis Kieffer, Les sobriquets du Pays de Nied, Metz, éd. des Paraiges, 2016 (ISBN 978-2375350300).
- « Hargarten-aux Mines »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur communauté des communes de la Houve (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « médecin généraliste à Hargarten-aux Mines », sur les pages jaunes (consulté le ).