Rubis (Q43) — Wikipédia

Rubis
illustration de Rubis (Q43)
Le sous-marin Rubis dans le bassin de Granville

Type Sous-marin de classe Émeraude
Classe Classe Émeraude
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Chantier naval Cherbourg
Lancement
Armé
Statut Retiré le
Équipage
Équipage 25
Caractéristiques techniques
Longueur 44,90 m
Maître-bau 3,90 m
Tirant d'eau 3,76 m
Déplacement 392 tonnes en surface
425 tonnes en plongée
Propulsion
  • 2 moteurs à pétrole blanc Sautter-Harlé
  • 2 moteurs électriques Sautter-Harlé
  • 2 hélices
Puissance 600 ch (thermique)
180 ch(électrique)
Vitesse 11,5 nœuds en surface
9,2 nœuds en plongée
Profondeur
  • 25 m immersion de sécurité
  • 40 m immersion maximale
  • 120 m immersion d'écrasement
Caractéristiques militaires
Armement
  • avant: 4 tubes à torpilles de 450 mm
  • arrière: 2 tubes à torpilles de 450 mm
Rayon d'action
  • 885 milles à 9 nœuds en surface
  • 113 milles à 4,5 nœuds en plongée
Carrière
Port d'attache Brest
Indicatif Q43

Le Rubis est un sous-marin de la marine française construit à Cherbourg à partir de 1903. Il fait partie de la classe Émeraude.

Dès sa mise en service, le sous-marin Rubis est affecté à la 1re Flottille de sous-marins de la Manche basée à Cherbourg[1].
En avril et , il effectue des essais de systèmes anti-mines au large de Brest.

À la déclaration de la Première Guerre mondiale, le Rubis est détaché à l'escadrille de Brest avec l’Émeraude et l'Opale, pour la défense fixe du port[2].
En , il est affecté à la Division navale du Maroc basée à Gibraltar pour la défense du port de Casablanca[3].
Le , il est envoyé à l'encontre d'un sous-marin ennemi dans la baie d'Aguilas. Bien qu'il se trouve à 300 m de ce dernier, le commandant ne donne pas l'ordre d'attaquer. Ce geste lui coûte un blâme du chef de division et le commandement du Rubis[4].
En , il fait partie de la 2e Escadrille de sous-marins de Toulon. En , il part pour Corfou où il intègre la 4e Escadrille de sous-marins puis va à Moudros en pour rejoindre la 3e Escadrille[1].
Sur les 32 mois qu'auront duré ses affections sur les théâtres d'opération, le Rubis aura passé[5] :

  • 3 % de son temps en croisière de guerre,
  • 58 % de son temps en disponibilité au mouillage,
  • 1 % de son temps en exercice,
  • 38 % de son temps en réparation ou modification.

En , le Rubis est affecté à l'école d'écoute de Toulon. Il est radié des listes de la Flotte le pour être vendu pour démolition à Toulon le . De son dépeçage sont récupérées près de 270 tonnes de matériaux divers (dont 185 tonnes de fer, 27 tonnes de fonte et 15 tonnes de plomb)[6].

Notes et références

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  1. a et b Yves Dufeil, Franck Le Bel et Marc Terraillon, Navire de la Grande Guerre - ÉMERAUDE, (lire en ligne), p. 1
  2. Gérard Garier, L’odyssée technique et humaine du sous-marin en France : A l'épreuve de la Grande Guerre, vol. 2, t. 3, Marines éditions (ISBN 978-2909675817), p. 38
  3. Gérard Garier, L’odyssée technique et humaine du sous-marin en France : A l'épreuve de la Grande Guerre, vol. 2, t. 3, Marines édition (ISBN 978-2909675817), p. 38 & 55
  4. Gérard Garier, L’odyssée technique et humaine du sous-marin en France : A l'épreuve de la Grande Guerre, vol. 2, t. 3, Marines édition (ISBN 978-2909675817), p. 51
  5. Gérard Garier, L’odyssée technique et humaine du sous-marin en France : A l'épreuve de la Grande Guerre, vol. 2, t. 3, Marines édition (ISBN 978-2909675817), p. 166
  6. Gérard Garier, L’odyssée technique et humaine du sous-marin en France : Des Émeraudes (1905-1906) au Charles Brun (1908-1933), t. 2, Marines édition (ISBN 978-2909675343), p. 33

Articles connexes

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Liens externes

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Documents numérisés

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  • Journaux de bord du 28/12/1914 au 12/11/1916.
Ministère de la Défense, Mémoire des hommes - Journaux des unités (1914-1918) : Sous-marin Rubis, vol. SS Y 445, 1914-1916 (présentation en ligne, lire en ligne)