Wardrecques — Wikipédia
Wardrecques | |||||
L'église Notre-Dame. | |||||
Blason | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Saint-Omer | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer | ||||
Maire Mandat | Louis Cainne 2020-2026 | ||||
Code postal | 62120 | ||||
Code commune | 62875 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Wardrecquois | ||||
Population municipale | 1 346 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 362 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 42′ 40″ nord, 2° 20′ 41″ est | ||||
Altitude | Min. 21 m Max. 69 m | ||||
Superficie | 3,72 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Saint-Omer (banlieue) | ||||
Aire d'attraction | Saint-Omer (commune de la couronne) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Fruges | ||||
Législatives | Huitième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France | |||||
Liens | |||||
Site web | wardrecques.fr | ||||
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Wardrecques est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
La commune fait partie de la communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer qui regroupe 53 communes et compte 104 937 habitants en 2021.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune est bordée au nord-est par le canal de Neufossé, ou canal du bassin minier, lui-même bordé d'une ancienne voie ferrée où des locomotives à vapeur ont circulé jusque vers 1965, ce qui explique l'installation ancienne d'une papeterie (« Papeterie-cartonnerie de Gondardennes », établie après la Première Guerre mondiale sur les ruines d'une ancienne huilerie ; cette usine papetière est en fait la reconstruction d'une usine autrefois sise sur l'Aa dont elle a retenu le nom du lieu-dit « Gon d'Ardennes » dans son nom). On trouve aussi dans la commune voisine une tuilerie.
Les sols argilo-calcaires y sont riches, ce qui a encouragé l'agriculture, intensive depuis le XIXe siècle.
Le relief, plat dans le village s'élève progressivement et en pente douce vers le sud-ouest où culmine le plateau d'Helfaut, qui abrite encore de précieux milieux naturels, reliques de landes acides et zones humides, ayant justifié son classement en Zone Natura 2000, et la création de quatre réserves naturelles volontaires (RNV) (mesures compensatoires au passage d'une route ; la voie nouvelle de la vallée de l'Aa dite VNVA). Ces réserves sont devenues en 2007 une réserve naturelle régionale, gérée par un syndicat mixte (Eden 62).
Le lieu-dit du pont traversant le canal est nommé Pont d'Asquin, ou Pont Asquin. Ce pont matérialise à la fois la frontière entre les départements du Nord et du Pas-de-Calais et entre quatre communes : Wardrecques, Racquinghem, Renescure et Blaringhem.
La commune a perdu sa gare, mais une voie ferrée longe le canal pour desservir les usines. Ses abords et ceux du canal constituent encore pour partie l'un des derniers corridors biologiques de la commune.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes, dont deux dans le département du Nord :
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]La superficie de la commune est de 3,72 km2 ; son altitude varie de 21 à 69 mètres[1].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par le canal de Neuffossé, l'Aval de Nouvelle Melde, la Longue Becque, le Contre-le fossé rive Gauche du le canal de Neuffossé, l'Amont de la Nouvelle Melde[2], le Pont[3], la Wardrecques[4] et un autre petit cours d'eau[5],[Carte 1].
Le canal de Neuffossé relie le fleuve côtier l'Aa à la rivière la Lys, qui prennent leur source dans les collines de l'Artois, le bassin versant dirigé vers la plaine de Flandre[6].
L'Aval de Nouvelle Melde, d'une longueur de 11 km, prend sa source dans la commune et se jette dans le canal de la Nieppe à Thiennes, après avoir traversé sept communes[7].
La Longue Becque, d'une longueur de 10 km, prend sa source dans la commune de Lynde et se jette dans le canal de Neuffossé sur la commune, après avoir traversé quatre communes[8].
Gestion et qualité des eaux
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Lys ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 835 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Lys. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le , puis révisé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte pour l'élaboration du SAGE de la Lys (SYMSAGEL)[9].
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l'air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[11].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 795 mm, avec 13,5 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Watten à 16 km à vol d'oiseau[12], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 822,8 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Le creusement du canal a marqué le paysage local et a contribué à fortement artificialiser le réseau hydraulique de la sous région. Il accueille les crues du bassin minier et des territoires intermédiaires, ainsi que de nombreux drainages agricoles. Il a forcé une réorganisation des infrastructures routières, ferroviaires et industrielles. De ce fait, la commune a beaucoup perdu de sa naturalité, bien qu'à proximité, sur les plateaux (plateau d'Helfaut) et sur le Mont (Mont d'Hiver dans la commune voisine) des paysages de qualité et une biodiversité remarquable[16] aient survécu. Par ailleurs, ce canal étant connecté à l'Aa canalisée en rivière, il a néanmoins longtemps conservé une vocation de corridor biologique pour les anguilles et quelques petits migrateurs (épinoche).
Via ce canal, la commune est connectée à deux bassins versants ; celui de l'Aa et celui de la Lys. Elle est donc concernée par deux SAGE.
La qualité des eaux du canal a été très mauvaise durant les années 1950-1990, mais s'est améliorée pour certains paramètres. Pour l'Agence de l'eau, elle reste néanmoins médiocre, notamment à cause de sédiments pollués en raison de l'industrialisation en amont de la commune du bassin minier et par les apports érosifs et les lessivages d'intrants agricoles (engrais, pesticides).
Dans les années 1960-1970, les effluents de la papeterie et de nombreuses habitations ont fortement pollué le petit cours d'eau qui longe le canal et la voie ferrée, et les usines fonctionnant au charbon, puis au fioul, polluaient fortement l'atmosphère. La papeterie a été la première dans la région à se doter d'une station d'épuration performante, et à s'équiper d'une turbine à gaz.
Espaces protégés et gérés
[modifier | modifier le code]La protection réglementaire est le mode d'intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[17].
Dans ce cadre, la commune fait partie de deux espaces protégés :
- les landes du plateau d'Helfaut, arrêté préfectoral de protection de biotope, d'une superficie de 404,509 hectares[18] ;
- le marais audomarois, réserve mondiale de biosphère, zone de transition, d'une superficie de 18 303 hectares, géré par le syndicat mixte du parc naturel régional des Caps et marais d'Opale et la communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer[19].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
[modifier | modifier le code]L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 3] : le plateau siliceux d'Helfaut à Racquinghem. Cette ZNIEFF correspond à un vaste plateau détritique de moins d'un kilomètre de large et de près de 10 km de long qui surplombe de plus de 90 m la vallée de l'Aa dont les versants abrupts taillés dans la craie sont en partie occupés par les pelouses de Wizernes[20].
et une ZNIEFF de type 2[Note 4] : la moyenne vallée de l'Aa et ses versants entre Remilly-Wirquin et Wizernes. La moyenne vallée de l'Aa et ses versants représentent un remarquable ensemble écologique associant des habitats très différents constituant des complexes de végétations souvent complémentaires[21].
- Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Wardrecques est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[22]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Omer[Note 5], une agglomération inter-départementale regroupant 23 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 6],[23],[24]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Omer, dont elle est une commune de la couronne[Note 7],[24]. Cette aire, qui regroupe 79 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[25],[26].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (91,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (72,6 %), zones agricoles hétérogènes (13,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8 %), zones urbanisées (4,4 %), forêts (1,4 %)[27]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Werdric en 1096 ; Gueldreca en 1119 ; Werdereke en 1145 ; Weldreca en 1157 ; Guerdreca en 1179 ; Werdrika en 1207 ; Werpdreskes en 1281 ; Werdreske en 1285 ; Werdrica au XIIIe siècle ; Vardreyghe en 1322 ; Werdreque en 1334 ; Werdrecque en 1397 : Verdesque, Verdresque au XIVe siècle ; Werdreke au XIVe siècle ; Werdrecke vers 1412 ; Werdrecq en 1511 ; Werdesque en 1515 ; Verdrecque en 1560 ; Verdrecque en 1571 ; Werdrek en 1631-1632 ; Vandreque en 1762 ; Warecque en 1739[28], Wardrecque en 1793 et Wardrecques en 1801[1].
Ernest Nègre avance un toponyme composé de l'anthroponyme germanique Werrecho suivi du suffixe -a de présence donnant le « domaine de Werrecho », auquel fut ajouté un -s adventice[29].
La commune porte le nom de Wérdrecque en picard et Werdrik en flamand[30].
Histoire
[modifier | modifier le code]Préhistoire
[modifier | modifier le code]Ce territoire autrefois riche en zones humides et pourvu de sols de qualité a connu une occupation préhistorique et des activités agricoles précoces. Une fouille de prospection faite au Pont d'Asquin en 1984 a montré dans le front de taille de la carrière de la tuilerie les restes de foyers préhistoriques, avec traces de combustion au niveau du sol holocène colluvionné, avec des tessons de poterie (non décorés à pâte évoquant le Néolithique final ou Chalcolithique), des silex chauffés épars, de nombreux charbons de bois, des cendres, des os animaux brûlés[31].
Histoire moderne
[modifier | modifier le code]Lors du réchauffement et de la dernière invasion marine dont le pic date environ de l'an 800, elle n'était pas située très loin de la mer (Saint-Omer était un port).
Un canal fortifié comme ligne de défense : Des documents médiévaux évoquent un « fossé neuf » réalisé au XIe siècle (il y a un peu moins de mille ans, entre 1046 et 1054) à la demande expresse du comte Baudouin V de Flandre. Un fossé et un talus ont été construits comme ligne de défense des domaines du comte contre un assaut imminent de l'empereur du Saint-Empire romain germanique Henri III, lequel venait de s'emparer de Lille et Tournai. Ce neuf-fossé était alimenté par la Lys, et joignait le bassin de la Lys à celui de l'Aa à Arques, coupant efficacement le nord de la France en deux parties, de Dunkerque à La Bassée sur un axe est-ouest.
L'ouvrage initial — renforcé d'un talus fait à partir des terres creusées — aurait été creusé sur 12 ou 16 km de long, en urgence, par toute une armée et en vingt-quatre chantiers se rejoignant les uns les autres, ou en trois nuits selon certains chroniqueurs[Qui ?]. Il semble que ce fossé fortifié ait réellement bloqué l'avancée de l'empereur, mais Baudouin, privé de l'aide de Godefroid IV qui lui avait antérieurement permis de résister à l'Empire ne put repousser Henri III plus au nord. Ce dernier, bloqué par la résistance de Baudouin à Arques et à La Bassée, et derrière le « Neuf-fossé », a alors ravagé la Flandre.
Un siècle plus tard, ce petit canal « de Neuf-Fossé » a été complété de petits forts défensifs dits « boulevers » ou blocus qui ont joué un rôle dans diverses batailles sur cette frontière artificielle. Une garnison importante a longtemps été maintenue à Saint-Omer et Aire-sur-la-Lys, avec sur le proche plateau d'Helfaut une zone d'entraînement et de campement.
Elle a subi en 1543 les batailles qui se sont déroulées dans les régions de Thérouanne et Saint-Omer.
XXe siècle
[modifier | modifier le code]Wardrecques a été occupé par l'armée allemande lors des deux Guerres mondiales (zone relativement stratégique en raison de la présence du canal, de la voie ferrée, d'industries et d'un axe routier important dont l'un conduisant au plateau d'Helfaut sur lequel les Allemands. ont construit la coupole d'Helfaut (à Wizernes).
XXIe siècle
[modifier | modifier le code]En 2015, un projet de fusion des communes de Wardrecques, Campagne-lès-Wardrecques et Racquinghem est élaboré. Pour être validé, les conseils municipaux des trois communes doivent le voter. Ces votes ont lieu le même jour, le conseil de Racquinghem vote en sa faveur, ceux de Wardrecques et Campagne-lès-Wardrecques votent contre, ce qui met un terme à ce projet[32].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Découpage territorial
[modifier | modifier le code]La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Omer du département du Pas-de-Calais.
Commune et intercommunalités
[modifier | modifier le code]La commune est membre de la communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer.
Circonscriptions administratives
[modifier | modifier le code]La commune est rattachée au canton de Fruges.
Circonscriptions électorales
[modifier | modifier le code]Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la huitième circonscription du Pas-de-Calais.
Élections municipales et communautaires
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[39].
En 2021, la commune comptait 1 346 habitants[Note 8], en évolution de +1,74 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,8 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 667 hommes pour 669 femmes, soit un taux de 50,07 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Patrimoine religieux
[modifier | modifier le code]- Église Notre-Dame, dont la nef achevée en 1524 s'appuie sur un chœur roman, la tour et le clocher étant plus récents (XIXe siècle).
- Chapelle « Quénivet », datant du XVIIIe siècle.
- Bâtiment et parc boisé dit de l'Avé Maria, appartenant au diocèse et qui a longtemps accueilli des retraites et activités religieuses.
Patrimoine commémoratif
[modifier | modifier le code]- Le monument aux morts du marbrier Ernest Rabischon d'Aire-sur-la-Lys, inauguré en 1920, commémore les victimes des guerres 1914-1918 et 1939-1945.
- Au cimetière à côté de l'église se trouve la tombe d'un soldat britannique de la Commonwealth War Graves Commission.
- Église Notre-Dame.
- Chapelle Quénivet.
- Monument aux morts.
Patrimoine naturel
[modifier | modifier le code]Faute de gués et d'écoducs, en raison de berges particulièrement artificielles (béton et/ou palplanches) et de par sa vocation première (il s'agissait de construire un mur infranchissable par les armées), le canal de Neufossé est un facteur de fragmentation écopaysagère majeur et supplémentaire pour cette région par ailleurs très fragmentée par un réseau routier particulièrement dense.
Il fut néanmoins un des axes de remontée de l'anguille, espèce aujourd'hui menacée de disparition.
Une petite expérimentation de restauration de berges écologiques a été réalisée à Renescure dans les années 1990 près du pont qui mène à Wardrecques. Une partie des berges pourraient jouer un rôle dans le cadre de la trame verte régionale. En tant que cours d'eau artificiel il est intégré dans les Sages de l'Aa et de la Lys, sous le contrôle de l'État, avec l'aide de l'Agence de l'eau Artois - Picardie.
Pollution
[modifier | modifier le code]Ce canal a été considéré par les agences de l'eau comme l'un des plus pollués de France en raison de l'industrie lourde qui s'est installées sur ses berges aux XIXe et XXe siècles et à cause des apports du bassin minier.
Il a subi les séquelles de deux guerres (apports d'eaux polluées à la suite des bombardements et incendies).
Deux problèmes importants sont la gestion des boues de curage et la remise en suspension de polluants lors du passage de grosses péniches ou lors de crues majeures. Les pollutions industrielles ont significativement diminué, soit grâce aux stations d'épuration, soit à la suite de la fermeture des usines les plus polluantes, mais les pollutions d'origine agricole ont augmenté, et la turbidité et l'eutrophisation sont devenus un problème chronique dans tous les canaux navigués, exacerbé par la puissance croissante des moteurs de péniches, depuis l'abandon du halage.
C'est un axe de pénétration d'espèces invasives, dont la moule zébrée.
Linguistique
[modifier | modifier le code]Le canal, ancien fossé défensif, est longtemps resté aussi une frontière linguistique et culturelle ; le néerlandais (en dialecte flamand occidental) dominant au nord, côté Renescure/Hazebrouck), alors que le picard persistait au sud, côté Wardrecques/Thérouanne.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | De gueules à une gerbe de blé d'or, à la bordure du même chargée de huit tourteaux du champ[43]. | |
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Détails | S'inspire des armes de la famille Briois, dont étaient issus d'anciens seigneurs de Wardrecques. Adopté par la municipalité le . |
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- François et Guy Caron, Une sucrerie, une distillerie, une cartonnerie, ou l'histoire d'un site industriel à Wardrecques, Généalogie 62, no 98, 2008, [lire en ligne (page consultée le 4 août 2023)]
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Dossier relatif aux rattachements de la commune sur le site de l'Insee, [lire en ligne]
- La commune sur le site des archives départementales du Pas-de-Calais, [lire en ligne]
- « Wardrecques » sur Géoportail.
- Wardrecques dans les archives du château de Laprée à Quiestède.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- par un quadripoint.
- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d'une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d'espèces, d'association d'espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l'agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Saint-Omer comprend trois villes-centres (Arques, Longuenesse et Saint-Omer) et 20 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Wardrecques » sur Géoportail (consulté le 24 septembre 2024).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Sandre, « l'Amont de la Nouvelle Melde »
- Sandre, « le Pont »
- Sandre, « la Wardrecques »
- « Fiche communale de Wardrecques », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Nord-Pas-de-Calais (consulté le )
- Sandre, « le canal de Neuffossé »
- Sandre, « l'Aval de Nouvelle Melde »
- Sandre, « la Longue Becque »
- « SAGE Lys », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Wardrecques et Watten », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Watten » (commune de Watten) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Watten » (commune de Watten) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- Ces territoires sont retenus par l'Atlas régional des paysages et les zonations Natura 2000 et/ou ZNIEFF
- « Les espaces protégés. », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « espace protégé FR3800334 - Landes Du Plateau D'Helfaut », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « espace protégé FR6500012 - Marais Audomarois - zone de transition », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF 310007011 - Plateau siliceux d'Helfaut à Racquinghem », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF 310013266 - La moyenne vallée de l'Aa et ses versants entre Remilly-Wirquin et Wizernes », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Saint-Omer », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Wardrecques ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Omer », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Wardrecques – Dictionnaire topographique de la France », sur dicotopo.cths.fr (consulté le ).
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. 2 : Formations non-romanes ; formations dialectales, Genève, Librairie Droz, (ISBN 978-2-600-00133-5, présentation en ligne), p. 875.
- « Villes et villages – Centre de Recherche Généalogique Flandre-Artois », sur crgfa.org (consulté le ).
- Pierre Leman, Circonscription du Nord-Pas-de-Calais, t. 29-2, Gallia préhistoire, (lire en ligne), p. 381-390.
- C. J., « Fusion des communes: Wardrecques et Campagne-lez-Wardrecques disent non », sur lechodelalys.fr, L'Écho de la Lys, .
- « Deux adjoints pour seconder Louis Cainne, réélu maire de Wardrecques : Dix minutes, montre en main, l'élection du maire et de ses adjoints fut vite réglée, vendredi. Louis Cainne, 69 ans, retraité et doyen du conseil, était le seul candidat à sa succession », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
- B. D. (CLP), « Les projets des maires : à Wardrecques, Louis Cainne débute son sixième mandat avec passion et raison : Au fur et à mesure des mandats, Louis Cainne a éliminé l'opposition, en l'intégrant d'abord aux commissions municipales, « puisqu'elle représentait une partie de la population », puis en lui proposant de rejoindre sa liste. Les récentes municipales permettent de penser que son action est bien comprise de la population », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Wardrecques (62875) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
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