Érigyios — Wikipédia
Érigyios | |
Naissance | Ie millénaire av. J.-C. Mytilène |
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Décès | v.329 av. J.-C. Mort au combat |
Origine | Mytilène |
Allégeance | Alexandre le Grand |
Grade | Hipparque |
Conflits | Conquête de l'empire perse |
Faits d'armes | Bataille du Granique |
Famille | Frère de Laomédon |
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Érigyios (en grec ancien Ερίγυιος / Erigyios), mort vers 329 av. J.-C., est un compagnon et un général d'Alexandre le Grand. Originaire de Lesbos, il est l'un des Grecs non-Macédoniens, de plus haut rang au sein de l'armée macédonienne.
Biographie
[modifier | modifier le code]Origines
[modifier | modifier le code]Fils de Larichos qui appartient à l'aristocratie de Mytilène (Lesbos)[1], il fait partie, avec son frère Laomédon, des Compagnons (hetairoi) d'Alexandre le Grand qu'il connaît depuis l'enfance. Il participe aux intrigues de l'« affaire Pixodaros » contre Philippe II qui le fait exiler en compagnie de son frère, Laomédon, de Ptolémée, d'Harpale et de Néarque[2]. Il est l'un des Grecs de plus haut rang au sein de la cour macédonienne avec notamment Eumène de Cardia et Néarque.
Général d'Alexandre
[modifier | modifier le code]Érigyos commande en tant qu'hipparque le corps des cavaliers grecs[3]. Mais il n'est pas impossible que Diodore de Sicile a pu commettre une erreur, car c'est Philippe, fils de Ménélas, qui est mentionné comme chef des cavaliers alliés à la bataille du Granique selon d'autres sources[4]. Mais Arrien donne aussi Érigyios comme hipparque aux côtés de Philippe[5].
En 330 av. J.-C., il conduit, avec Phrataphernès, Artabaze, Caranos et Andronicos, un corps expéditionnaire en Arie pour réprimer l'insurrection de Satibarzanès, le satrape révolté allié à Bessos, qu'il tue en combat singulier et dont il rapporte à la tête à Alexandre[6]. Érigyios trouve la mort en combattant près de Samarcande vers 329.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- R. Malcolm Errington, A History of the Hellenistic World: 323 - 30 BC, John Wiley & Sons, 2011. (ISBN 9781444359596)
- Plutarque, Vie d'Alexandre, 10.
- Diodore, XVII, 17, 4.
- Pierre Briant, Antigone le Borgne, coll. « Annales littéraires de l'université de Besançon », 152, Presses de l'université de Franche-Comté, 1973, p. 28.
- Arrien, III, 6, 6 ; 11, 18.
- Arrien, III, 28, 3 ; Quinte-Curce, VII, 4, 33–37 ; Diodore, XVII, 83, 4-6.
Sources antiques
[modifier | modifier le code]- Arrien, Anabase [lire en ligne].
- Diodore de Sicile, Bibliothèque historique [détail des éditions] [lire en ligne].
- Plutarque, Vies parallèles [détail des éditions] [lire en ligne].
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Waldemar Heckel, Who's who in the age of Alexander the Great : A prosopography of Alexander's empire, Oxford, Blackwell Publishing, , 336 p. (ISBN 978-1-4051-1210-9).