66e division d'infanterie (France) — Wikipédia

66e division d'infanterie
Image illustrative de l’article 66e division d'infanterie (France)
Insigne de la division (1939-1940).

Création
Activité 1914-1919, 1939-1940
Dissolution
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Division d'infanterie
Rôle Infanterie
Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Batailles 1914 - Bataille d'Alsace
1915 - Bataille du Hartmannswillerkopf
1916 - Bataille de la Somme
1917 - Bataille du Chemin des Dames
1917 - Bataille de la Malmaison
1918 - 3e bataille de Picardie
1918 - Poussée vers la position Hindenburg
1918 - Bataille de Mont d'Origny
1918 - 2e bataille de Guise

La 66e division d'infanterie est une division d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale et à Seconde Guerre mondiale. Elle est mobilisée en 16e région militaire (Montpellier) en 1914 et en 1939.

Formée à la mobilisation d'août 1914 comme une division de réserve, elle combat dans les Vosges à partir de septembre 1914 et ses régiments d'infanterie sont progressivement remplacés par des bataillons de chasseurs à pied ou alpins.

Recréée en septembre 1939 comme division d'infanterie de réserve de série B, la division stationne dans les Alpes jusqu'à l'attaque italienne, pendant laquelle elle n'est pas engagée au combat. Elle est dissoute après l'armistice de juin 1940.

Les chefs de corps

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La Première Guerre mondiale

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Composition

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Jusqu'en novembre 1916, l'infanterie est regroupée en brigades.

Les fanions des bataillons de chasseurs de la 66e DI présentés au général Pétain en juillet 1917.

Après novembre 1916, toutes les formations d'infanterie dépendent de l'infanterie divisionnaire (ID) et sont regroupées en groupes de chasseurs[3] :

Ces trois groupes sont renforcés en juillet 1917 par le 2e bataillon territorial de chasseurs alpins, qui forme la réserve tactique de l'infanterie divisionnaire[3].

Les groupes de chasseurs sont réorganisés en novembre 1917 : le 46e BCA est dissous, le 17e BCA vient de la 77e DI au 8e groupe de chasseurs et le 67e BCA passe du 8e au 7e groupe[3].

Autres unités

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1914 - 1916

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  • L'état major de la 66e division de réserve est constitué dès le , date de la mobilisation générale, à Montpellier à partir d'un noyau d'officiers appartenant à l'inspection des formations de réserve de la 16e région.
  • 11 -  : transport par voie ferrée (VF) dans la région de Montbéliard.
  • 16 -  : mouvement offensif en direction de Mulhouse. Engagée dans la bataille d'Alsace. Le , combats de Brunstatt et de Flaxlanden. À partir du , organisation et défense d'une position au sud-est du canal du Rhône au Rhin.
  • -  : repli sur la région de Montbéliard, puis mouvement vers celle de Delle ; travaux. À partir du , mouvement vers Gérardmer.
  • -  : mouvement vers le front ; occupation d'un secteur entre la Fave et le col du Bonhomme.
-  : reconnaissance offensive dans la région bois du Chéna, Lesseux.
 : prise de Lesseux, le front étendu à droite jusque vers Thann.
-  : combats et prise de la Tête du Violu.
 : prise de la Tête de Faux.
 : prise de la gare d'Aspach.
13, 14, 25, 30 et  : combats à Steinbach.
 : front réduit à gauche, jusqu'au col du Bonhomme.
1er, 3 et  : combats à Steinbach.
 : front réduit à gauche jusque vers Metzeral.
Le général Serret, commandant la 66e DI prépare l'offensive vers le Schnepfenried (mi-avril 1915).
- et 14 -  : opération sur Metzeral.
6, 17 et  ; 6 et  ; , , , 15 et , 21 et  : combats sur l'Hartmannswillerkopf.
1er -  : nouveaux combats sur l'Hartmannswillerkopf.
 : front réduit à gauche, jusqu'à la vallée de la Lauch.
  • -  : retrait du front, mouvement vers le camp d'Arches ; instruction. À partir du , mouvement vers la région Darnieulles, Girancourt, puis transport par V.F. dans celle de Crèvecœur-le-Grand ; séjour au camp de Crèvecœur, instruction. À partir du , mouvement vers la région de Boves, puis vers celle de Cappy.
  • -  : mouvement vers le front. Engagée dans la bataille de la Somme, entre le bois de Hem et la Somme.
 : attaque en direction de Cléry-sur-Somme.
3 et  : attaque et prise de Cléry-sur-Somme.
  • -  : retrait du front ; repos vers Grandvilliers. À partir du , mouvement vers la région de Gournay-en-Bray ; repos.
  • 10 -  : mouvement vers Bray-sur-Somme. Engagée à nouveau, à partir du dans la bataille de la Somme aux abords de Sailly-Saillisel.
 : attaque française et prise d'une partie de Sailly-Saillisel.
17, 19 et  : attaques françaises locales.
16, 18, 20 et  : attaques allemandes.
  • -  : retrait du front (éléments relevés seulement le ), transport par V.F. de la région de Conty, dans celle de Bruyères ; repos vers Gérardmer.
  • -  : occupation d'un secteur entre Metzeral et le col de Sainte-Marie.
  • -  : retrait du front ; repos vers Arches. Le transport par V.F. de Bruyères vers Rougemont-le-Château ; travaux de seconde position. À partir du , mouvement vers le camp d'Arches ; instruction.
  • -  : transport par V.F. de Darnieulles vers Montmirail. À partir du , mouvement vers le front par étapes entrecoupées de repos. Éléments engagés dans la bataille du Chemin des Dames, devant Craonne.
  • -  : occupation et organisation d'un secteur vers Craonne et la lisière nord du bois de Beau Marais.
20 -  : attaques françaises et contre-attaques allemandes.
  • 2 -  : retrait du front ; repos et instruction à Hourges.
  • -  : occupation d'un secteur vers Craonne et le sud de Chevreux, étendu à gauche le jusqu'au plateau de Californie.
 : attaque allemande repoussée.
  • -  : retrait du front, mouvement par étapes vers la région de Meaux ; repos, travaux et instruction.
  • 16 -  : transport par V.F. de Chelles à Vierzy et à Longpont, puis mouvement vers l'Aisne.
  • -  : occupation d'un secteur sur le chemin des Dames vers le Panthéon et l'Épine de Chevregny.
 : attaque et avance dans la région ferme de la Royère, Épine de Chevregny.
 : contre-attaque allemande.
  • -  : mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers le Panthéon et à l'ouest ; travaux préparatoires à l'offensive. À partir du , engagée dans la bataille de la Malmaison, attaque sur Pargny-Filain. Puis organisation des positions vers Filain et Pargny-Filain.
  • -  : retrait du front ; à partir du , transport par V.F. de la région de Château-Thierry dans celle de Lure ; repos et instruction au camp de Villersexel (éléments en couverture à la frontière suisse).
  • -  : mouvement vers Le Thillot, puis à partir du , occupation d'un secteur vers Leimbach et le ballon de Guebwiller. Engagements fréquents de part et d'autre.
  • -  : retrait du front et mouvement vers Villersexel ; repos. À partir du , transport par V.F. à l'est de Compiègne ; repos et instruction. À partir du , mouvement vers le sud de Beauvais ; travaux et instruction.
  • -  : occupation d'un secteur vers Rouvrel, le bois de Sénécat et Hailles, étendu à droite le jusqu'au sud de Rouvrel.
 : action offensive et avance sur Castel ; les 23 et , nouvelles progressions.
Prisonniers fait à Moreuil le et ramenés vers le PC de la division.
 : engagée vers Morisel et le bois de Sénécat, dans la troisième bataille de Picardie. Prise de Morisel et de Moreuil.
  • 10 -  : retrait du front, mouvement vers Wailly ; repos. À partir du , transport vers Rethondes.
  • -  : préparatifs d'offensive. Engagée dans la poussée vers la position Hindenburg, d'abord en deuxième ligne, puis à partir du 31 août en première ligne au nord de Juvigny. Prise du mont de Leuilly, de Vauxaillon, du plateau de Moisy et du mont des Singes. Puis organisation des positions conquises vers Vauxaillon et Moisy.
  • -  : retrait du front et repos vers Compiègne. Puis mouvement vers le sud de Saint-Quentin ; préparatifs d'offensive.
  • -  : engagée dans la bataille de Mont d'Origny. Poursuite vers le canal de la Sambre ; le , pris du Petit-Verly. À partir du progression (en liaison avec l'armée britannique) vers le canal de la Sambre dans la région Hannapes, Oisy, Vénérolles, Étreux. Organisation des positions conquises. Le , engagée dans la seconde bataille de Guise. Franchissement du canal de la Sambre.
  • 5 -  : retrait du front et mouvement vers Seboncourt et Saint-Quentin. La division se trouve dans la région de Ham, au moment de l'armistice.

Rattachement

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  • mobilisation : 1er groupe de réserve.
  •  : isolée
  • -  : 34e corps d'armée
  • à partir de  : isolée

La Seconde Guerre mondiale

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Composition

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Infanterie[4] :

Cavalerie[4] :

Artillerie[4] :

Génie[4] :

  • 66e bataillon de sapeurs mineurs puis compagnies de sapeurs mineurs 66/1 et 66/2 après dissolution du bataillon
  • Compagnie télégraphique 66/81
  • Compagnie radio 66/82

Train[4] :

  • Compagnie hippomobile 66/16
  • Compagnie automobile 166/16

Autre[4] :

  • Groupe d'exploitation divisionnaire 66/16
  • 66e groupe sanitaire divisionnaire
  • Centre d'instruction divisionnaire no 66

La division est mobilisée sur le type montagne en 16e région. Elle défend d'abord le littoral de la Provence[5] puis repart à l'instruction autour de Vizille en novembre 1939[6].

Elle passe ensuite en défense dans le secteur du col de la Faucille et du Léman en février-mars 1940, où elle relève la 64e division d'infanterie. Elle rejoint fin avril 1940 le secteur de la Maurienne[5], où elles est renforcée par les éléments des sous-secteurs de la Haute, de la Moyenne et de la Basse-Maurienne du secteur fortifié de la Savoie (ligne Maginot).

Cette zone n'est pas directement attaqué par les Italiens en juin et la division est dissoute le [5].

L'insigne de la division présente une cigogne blanche, en référence aux combats de la 66e DI en Alsace pendant la Grande Guerre[7].

Notes et références

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  1. (en) « Biography of Major-General Marie-Charles-Léon Spitz (1876 – 1960), France », sur generals.dk (consulté le )
  2. (en) « Biography of Major-General Georges-Edgar Boucher (1881 – 1975), France », sur generals.dk (consulté le )
  3. a b c d e f g h i j k l m n o p q et r AFGG t. X-2, p. 502-505.
  4. a b c d e et f GUF vol. 2, p. 765.
  5. a b et c Jacques Sicard, « Les régiments d'infanterie de série B et leurs insignes », Militaria Magazine,‎ , p. 46-51 (ISSN 0753-1877)
  6. GUF vol. 2, p. 768.
  7. L. Demouzon, « La 66e division d'infanterie », Le FRESM Infos, Fédération des Soldats de Montagne,‎ , p. 7 (lire en ligne)

Bibliographie

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Articles connexes

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